mercredi 24 octobre 2007

Sécurité au Japon

1. Un ancien ministre de la santé, qui est dans l'opposition maintenant, a voulu visiter les archives du ministère hier. On parle du scandale de l'hépatite C pour le sang contaminé actuellement ici au Japon, il désirait vérifier le dossier lui-même. Mais on lui a refusé l'accès aux archives, prétextant qu'elles étaient réservées au personnel Mais l'ancien ministre est-il étranger au service? N'ont-ils pas peur que l'opposition ne revienne au pouvoir bientôt?
2. Une petite fille de 7 ans a été tuée juste devant chez elle il y a une semaine à Kakogawa (département de Hyogo dont la préfecture est Kobé). C'est un crime apparemment gratuit. Il n'y a aucun témoin, et on trouve pas mal d'animaux cruellement tués aux environs de l'endroit du meurtre ces jours-ci.
Mais les Japonais ne mettent jamais la police en cause. Cette idée est au-delà de leur conscience. On dit seulement "Je suis outré par cet individu, qu'on l'arrête tout de suite", mais personne ne prononce "Nous, on paye les impôts. Qu'est-ce que la police fait, si elle ne peut même pas rassurer la sécurité?". Je pense que c'est probablement le secret du mythe de la sécurité au Japon. Ce est un pays qui n'est pas forcément sécurisé. Mais on met la confiance aveugle aux policiers qui sont censés être impeccables. Ici, le chef d'État n'aurait même pas besoin de dire que la police est là pour arrêter les criminels. En effet, les flics sont là seulement pour cela, mais par pour la prévention... Et personne ne se pose la question là-dessus.

J'ai recollé cet article de mon autre site sur Blogger.

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