mercredi 10 septembre 2008

Un autre effet préjudiciable d'Uruguay Round

 Une entreprise alimentaire Mikasa Foods est accusée d'avoir vendu le riz contaminé de moisi ou d'insecticide comme les matières premières à plusieurs fabricants de liqueurs et de gâteaux. C'est quelqu'un d'intérieur qui l'a dénoncé au ministère de l'agriculture. Hier, la direction a licencié tous les employés, afin de leur assurer les indemnités pendant qu'il lui est encore possible.
 On est obligé de se poser la question. Le japon est un pays qui est connu pour la règlementation stricte du riz. Le taux d'autosuffisance alimentaire est à peu près de 40%, mais seul le riz dépasse 100%, et il est de qualité supérieure en plus. D'où ce riz contaminé, qui devait être vendu sous la falsification, aurait-il pu venir?
 En fait, le Japon est obligé d'importer le riz depuis Uruguay Round, même si ce n'est aucunement nécessaire pour le marché japonais. Et les autres pays que le Japon n'ont pas le contrôle comparable à la règlementation du riz au Japon. Donc, il y a toujours une certaine quantité de "riz accidenté" (jikomaï, probablement un terme politiquement correct pour ne pas dire "contaminé"), qui est utilisée pour faire la colle ou consolider le ciment. Mais c'est quoi cette stupidité? On est forcé d'importer des tonnes de riz qui ne sont bonnes qu'à jeter pour ainsi dire?
 La falsification par Mikasa Foods est un fait, mais elle aurait pu être évitée sans la décision absurde d'Uruguay Round.

P.S. Les fabricants de colle démentent l'explication donnée par le ministère d'agriculture. Ils disent qu'ils n'ont jamais utilisé le riz pour ce produit. On peut désormais soupçonner que le ministère autorisait à Mikasa Foods et deux autres entreprises de ventre le riz contaminé tout en sachant qu'il serait revendu pour l'utilisation alimentaire. Et c'est à Monsieur Ota de prouver que sa gaffe précédente n'était pas une gaffe. Il dit qu'il n'est pas nécessaire de faire autant de bruit.

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