Mais qu'est-ce que le nouveau ministre de la justice YASUOKA Ohikaru a dit sur la peine de mort en réalité? Il la soutient, c'est tout? Mais non, ce n'est pas aussi simple, et son propros étrange montre bien une problématique des Japonais modernes.
Voici ce qu'il a dit: "La perpétuité réelle est une peine cruelle sans espoir, qui ne convient pas à la culture japonaise. Il n'est pas possible d'établir la peine qui demanderait de continuer seulement à marcher dans un tunnel sombre. Elle n'est pas générale dans le monde. L'essence du Japon est la civilisation de la honte et beaucoup de Japonais soutiennent l'expiation courageuse du crime par la mort."
J'avoue qu'il est très difficile de le comprendre. Selon Monsieur Yasuoka, la peine capitale est moins cruelle que la perpétuité réelle, et il y a même l'espoir dans la pendaison. Mais bon, c'est ce qu'il pense. Mais qu'est-ce que cette "civilisation de la honte"?
Certains d'entre vous ont probablement lu Le Chrysanthème et le sabre de l'anthropologue américaine Ruth Benedict, et cette notion de la civilisation de la honte (à l'opposé de la civilisation de la culpabilité à l'Occident) est connue au Japon comme la thèse de cette Américaine qui était conseillère de l'armée américaine pour l'occupation du Japon. Mais comment? L'essence de la civilisation a été définie par une Yankee? C'est bien ça, ce que vous voulez dire, Monsieur Yasuoka? Et vous n'êtes pas du tout conscient du ridicule...
Mais bon, il n'est peut-être pas du tout conscient du problème. Et alors, quant à l'expression "l'expiation courageuse"? D'accord, d'accord, vous voulez rétablir le harakiri, c'est ça? Car je suis obligé de vous demander: Où est le courage de l'exécuté dans la pendaison?
C'est absurde, c'est complètement nul. Malgré tout, ce qui m'intéresse, c'est ce nationalisme renversé. Ces nationalistes définissent très très souvent leur nationalisme par le biais des yeux des Occidentaux. Le beau Japon, c'est Fujiyama Geisha pour eux. D'où vient cette incapacité de redéfinir leur nation par leurs propres mots? Ils sont seulement doués pour la caricature du Japon. D'un coup, je me sens beaucoup plus patriote que ces nationalistes de merde qui ne cessent de faire du Japon un pays de la honte.
Voici ce qu'il a dit: "La perpétuité réelle est une peine cruelle sans espoir, qui ne convient pas à la culture japonaise. Il n'est pas possible d'établir la peine qui demanderait de continuer seulement à marcher dans un tunnel sombre. Elle n'est pas générale dans le monde. L'essence du Japon est la civilisation de la honte et beaucoup de Japonais soutiennent l'expiation courageuse du crime par la mort."
J'avoue qu'il est très difficile de le comprendre. Selon Monsieur Yasuoka, la peine capitale est moins cruelle que la perpétuité réelle, et il y a même l'espoir dans la pendaison. Mais bon, c'est ce qu'il pense. Mais qu'est-ce que cette "civilisation de la honte"?
Certains d'entre vous ont probablement lu Le Chrysanthème et le sabre de l'anthropologue américaine Ruth Benedict, et cette notion de la civilisation de la honte (à l'opposé de la civilisation de la culpabilité à l'Occident) est connue au Japon comme la thèse de cette Américaine qui était conseillère de l'armée américaine pour l'occupation du Japon. Mais comment? L'essence de la civilisation a été définie par une Yankee? C'est bien ça, ce que vous voulez dire, Monsieur Yasuoka? Et vous n'êtes pas du tout conscient du ridicule...
Mais bon, il n'est peut-être pas du tout conscient du problème. Et alors, quant à l'expression "l'expiation courageuse"? D'accord, d'accord, vous voulez rétablir le harakiri, c'est ça? Car je suis obligé de vous demander: Où est le courage de l'exécuté dans la pendaison?
C'est absurde, c'est complètement nul. Malgré tout, ce qui m'intéresse, c'est ce nationalisme renversé. Ces nationalistes définissent très très souvent leur nationalisme par le biais des yeux des Occidentaux. Le beau Japon, c'est Fujiyama Geisha pour eux. D'où vient cette incapacité de redéfinir leur nation par leurs propres mots? Ils sont seulement doués pour la caricature du Japon. D'un coup, je me sens beaucoup plus patriote que ces nationalistes de merde qui ne cessent de faire du Japon un pays de la honte.
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