Trois petits enfants furent abandonnés dans la ville de Sangô (Saïtama, dans les banlieues de Tôkyô), dont un mourut et sa soeur jumelle fut hospitalisée au mois de mars. La première audience a eu lieu le 20 au tribunal régional de Saïtama, et leur mère, accusée de l'homicide involontaire par l'abandon, a reconnu le fait dans la grande ligne. Tandis que le procureur remarque qu'elle voulait fuire la responsabilité pour vivre avec son ami, la défense prétend que le motif était complexe dans la situation qui provoquerait l'abandon.
"L'accusée a commencé de sortir avec un employé du bistro de près de chez elle, en l'absence du père des jumeaux, envoyé loin de la famille travailler à Nagoya par sa compagnie", dit le procureur, "Elle s'est mise à concevoir l'idée de vivre avec son nouvel ami dans l'appartement qu'elle a loué près de chez elle. Elle a laissé le mot à son fils aîné: Maman ne reviendra plus. Je te confie les jumeaux. Si vous avez faim, appelle-moi. Et elle a déménagé en laissant les enfants tous seuls."
Il continue: "Le fils aîné qui avait six ans l'a appelée à l'aide des dizaines de fois par téléphone en disant 'Les jumeaux pleurent', mais l'accusée allait seulement une ou deux fois par jour pour lui passer chez ses grand-parents où ses enfants sont hébergés des hamburgeurs et du pain qu'elle a achetés, et elle ne changeait même pas les couches. Elle a continué à refuser de voir les assistantes sociales pour enfants, et dit qu'elle voulait être une femme libérée parce qu'elle ne faisait qu'élever les enfants depuis quelques années."
D'autre part, l'avocat de la défense affirme qu'elle vivait dans la situation qui provoquerait facilement l'abandon des enfants, vu que l'enfant mort pleurait fort dans la nuit et que sa mère ne la soutenait pas. "Elle a cherché le calme d'esprit chez un homme avec qui elle venait de commencer à sortir, et cela a aggravé l'abandon des enfants", dit-il.
Selon l'acte d'accusation, l'accusée a abandonné ses trois enfants dans la chambre qu'elle louait au deuxième étage de chez ses grands-parents, pour vivre avec le garçon. On pense qu'elle a laissé mourir le fils cadet par déshydratation et sous-nutrition le 12 et hospitaliser la fille par deshydratation pour dix jours.
L'accusée entra dans la cour en pull gris, ses longs cheveux en queue de cheval. Elle répondit aux questions du juge à petite voix, à l'air inquiet et aux yeux baissés, mais ne put s'empêcher de retenir ses larmes, lorsque le procureur lut la déposition de son fils aîné.
"J'adore le ragoût et le curry de maman", aurait-il dit. Lorsque le procureur lui a demandé l'impression au moment du départ de sa mère, il a répondu: "Je n'en pouvais pas. J'étais seul. Je lui ai téléphoné plusieurs fois, mais elle n'a pas répondu."
Les jours où maman ne leur donnait que du pain, des hamburgers, des gâteaux qu'elle avait achetés, dans la chambre où les ordurent s'éparpillaient. "J'allais manger le plat qui restait, mais il était pourri. On n'a même pas de frigo." Il a voulu faire rire les jumeaux qui avaient deux ans en faisant tout ce qu'il pouvait, mais son frère pleurait tout le temps même si sa soeur a ri.
L'accusée a donné une claque à son fils quand elle a su la mort du jumeau, en criant "Tu es viré!". Nonobstant, il a défendu sa mère en disant: "Tout est de ma faute. Elle m'a demandé de m'occuper d'eux, mais je ne leur ai pas donné de gâteaux."
C'est un article d'Asahi Shinbun. Son style journal à scandal m'énerve, mais bon, c'est le (soi-disant) meilleur quotidien au Japon. Il a la réputation d'être un journal de "gauche" (ça me fait rire), mais il veut que les femmes adultes soient de "bonnes mamans" traditionnelles. Je ne défends pas du tout cette femme, mais je ne sais pas pourquoi on doit souligner le fait qu'elle n'a pas changé les couches et qu'elle n'a pas préparé à manger mais qu'elle a donné à ses enfants les aliments achetés. L'expression qu'on utilise dans cet article est à peu près "hamburgers et pain déjà faits", ce qui veut dire que ce n'est pas elle qui les a préparés, avec une mauvaise nuance, voire péjorative. Je l'ai traduite par les mots "qu'elle a achetés", car le tour "les hamburgers qu'elle n'a pas préparés elle-même" me paraît bizarre, alors que c'est bien ce qui est dit en réalité.
Quand au film "Nobody knows", nobody saw ce film au Japon, pourtant un des meilleurs films japonais de la décennie. J'ai cité cet article tout simplement parce que j'ai été frappé par la ressemblance de cette histoire avec le film, qui était déjà fondé sur un autre fait divers.
"L'accusée a commencé de sortir avec un employé du bistro de près de chez elle, en l'absence du père des jumeaux, envoyé loin de la famille travailler à Nagoya par sa compagnie", dit le procureur, "Elle s'est mise à concevoir l'idée de vivre avec son nouvel ami dans l'appartement qu'elle a loué près de chez elle. Elle a laissé le mot à son fils aîné: Maman ne reviendra plus. Je te confie les jumeaux. Si vous avez faim, appelle-moi. Et elle a déménagé en laissant les enfants tous seuls."
Il continue: "Le fils aîné qui avait six ans l'a appelée à l'aide des dizaines de fois par téléphone en disant 'Les jumeaux pleurent', mais l'accusée allait seulement une ou deux fois par jour pour lui passer chez ses grand-parents où ses enfants sont hébergés des hamburgeurs et du pain qu'elle a achetés, et elle ne changeait même pas les couches. Elle a continué à refuser de voir les assistantes sociales pour enfants, et dit qu'elle voulait être une femme libérée parce qu'elle ne faisait qu'élever les enfants depuis quelques années."
D'autre part, l'avocat de la défense affirme qu'elle vivait dans la situation qui provoquerait facilement l'abandon des enfants, vu que l'enfant mort pleurait fort dans la nuit et que sa mère ne la soutenait pas. "Elle a cherché le calme d'esprit chez un homme avec qui elle venait de commencer à sortir, et cela a aggravé l'abandon des enfants", dit-il.
Selon l'acte d'accusation, l'accusée a abandonné ses trois enfants dans la chambre qu'elle louait au deuxième étage de chez ses grands-parents, pour vivre avec le garçon. On pense qu'elle a laissé mourir le fils cadet par déshydratation et sous-nutrition le 12 et hospitaliser la fille par deshydratation pour dix jours.
L'accusée entra dans la cour en pull gris, ses longs cheveux en queue de cheval. Elle répondit aux questions du juge à petite voix, à l'air inquiet et aux yeux baissés, mais ne put s'empêcher de retenir ses larmes, lorsque le procureur lut la déposition de son fils aîné.
"J'adore le ragoût et le curry de maman", aurait-il dit. Lorsque le procureur lui a demandé l'impression au moment du départ de sa mère, il a répondu: "Je n'en pouvais pas. J'étais seul. Je lui ai téléphoné plusieurs fois, mais elle n'a pas répondu."
Les jours où maman ne leur donnait que du pain, des hamburgers, des gâteaux qu'elle avait achetés, dans la chambre où les ordurent s'éparpillaient. "J'allais manger le plat qui restait, mais il était pourri. On n'a même pas de frigo." Il a voulu faire rire les jumeaux qui avaient deux ans en faisant tout ce qu'il pouvait, mais son frère pleurait tout le temps même si sa soeur a ri.
L'accusée a donné une claque à son fils quand elle a su la mort du jumeau, en criant "Tu es viré!". Nonobstant, il a défendu sa mère en disant: "Tout est de ma faute. Elle m'a demandé de m'occuper d'eux, mais je ne leur ai pas donné de gâteaux."
C'est un article d'Asahi Shinbun. Son style journal à scandal m'énerve, mais bon, c'est le (soi-disant) meilleur quotidien au Japon. Il a la réputation d'être un journal de "gauche" (ça me fait rire), mais il veut que les femmes adultes soient de "bonnes mamans" traditionnelles. Je ne défends pas du tout cette femme, mais je ne sais pas pourquoi on doit souligner le fait qu'elle n'a pas changé les couches et qu'elle n'a pas préparé à manger mais qu'elle a donné à ses enfants les aliments achetés. L'expression qu'on utilise dans cet article est à peu près "hamburgers et pain déjà faits", ce qui veut dire que ce n'est pas elle qui les a préparés, avec une mauvaise nuance, voire péjorative. Je l'ai traduite par les mots "qu'elle a achetés", car le tour "les hamburgers qu'elle n'a pas préparés elle-même" me paraît bizarre, alors que c'est bien ce qui est dit en réalité.
Quand au film "Nobody knows", nobody saw ce film au Japon, pourtant un des meilleurs films japonais de la décennie. J'ai cité cet article tout simplement parce que j'ai été frappé par la ressemblance de cette histoire avec le film, qui était déjà fondé sur un autre fait divers.
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