ICHIHARA Etsuko est l'actrice qui joue le rôle de la mère de l'héroïne dans deux films d'IMAMURA Shôhei, La Pluie noire et L'Anguille.
Comme IMAMURA Shôhei était un réalisateur toujours détesté par les Japonais (mais il a été consacré comme un des meilleurs cinéastes après sa mort, comme d'hab...), elle est surtout connue comme la voix féminine de l'émission pour enfants Manga nippon mukashibanashi (Contes japonais d'antan en manga), dont la voix masculine était TOKITA Fujio, qui a joué également dans les films d'Imamura (le bonze dans L'Anguille). Ces deux voix sont souvent imitées. Manga nippon mukashibanashi n'était pas un dessin animé proprement dits, mais des histoires racontées avec des images statiques (l'action de caméra se limitait au travelling lent sur l'image, je crois). J'en garde un bon souvenir.
Elle est aussi connue comme l'héroïne de la série télévisée "La femme de ménage a vu!", dont le dernier épisode a été diffusé hier soir. Cette série a continué depuis vingt-cinq ans au rythme d'un épisode par an, mais Ichihara a décidé d'arrêter. Donc, une des plus anciennes séries télévisées au Japon a fini hier soir.
Ce n'est pas du tout une série de qualité, et je ne l'avais pas vue depuis plus de dix ans, mais le changement du personnage était impressionnant. Autrefois, cette femme de ménage était ambiguë. Elle travaille toujours dans une famille très bourgeoise, mais elle la guérit (ou pas) de la maladie pourrissante avec sa présence particulière. C'est cette présence qui a radicalement changé de caractère. Ce n'était pas quelqu'un de recommandable, bien que professionnel, comme une femme de ménage auparavant, et la mise en scène soulignait son voyeurisme, son bavardage indiscret, et sa malice indécente. En un mot, c'était une série franchement du mauvais goût, qui cependant tirait la force de ce fait.
Mais qu'est-ce que j'ai vu hier? Cette bonne brillait de bonté, complètement anodine. On ne peut dire que cette sorte de personnages ambigus ait disparu de la "littérature" japonaise, mais ils sont sans doute obligés de rester dans la scène plus ou moins underground désormais (mangas ou films indépendants). A la télé hertzienne, ce n'est plus possible peut-être. On gardait seulement au générique le logo du style magazines à scandales des années 70.
C'est pareil pour le jidaïgéki (drame de l'époque, série polar avec samouraïs). Les personnages picaresques comme Zatôichi ou Némuri Kyôshirô ne sont plus possibles sur le petit écran.
Comme IMAMURA Shôhei était un réalisateur toujours détesté par les Japonais (mais il a été consacré comme un des meilleurs cinéastes après sa mort, comme d'hab...), elle est surtout connue comme la voix féminine de l'émission pour enfants Manga nippon mukashibanashi (Contes japonais d'antan en manga), dont la voix masculine était TOKITA Fujio, qui a joué également dans les films d'Imamura (le bonze dans L'Anguille). Ces deux voix sont souvent imitées. Manga nippon mukashibanashi n'était pas un dessin animé proprement dits, mais des histoires racontées avec des images statiques (l'action de caméra se limitait au travelling lent sur l'image, je crois). J'en garde un bon souvenir.
Elle est aussi connue comme l'héroïne de la série télévisée "La femme de ménage a vu!", dont le dernier épisode a été diffusé hier soir. Cette série a continué depuis vingt-cinq ans au rythme d'un épisode par an, mais Ichihara a décidé d'arrêter. Donc, une des plus anciennes séries télévisées au Japon a fini hier soir.
Ce n'est pas du tout une série de qualité, et je ne l'avais pas vue depuis plus de dix ans, mais le changement du personnage était impressionnant. Autrefois, cette femme de ménage était ambiguë. Elle travaille toujours dans une famille très bourgeoise, mais elle la guérit (ou pas) de la maladie pourrissante avec sa présence particulière. C'est cette présence qui a radicalement changé de caractère. Ce n'était pas quelqu'un de recommandable, bien que professionnel, comme une femme de ménage auparavant, et la mise en scène soulignait son voyeurisme, son bavardage indiscret, et sa malice indécente. En un mot, c'était une série franchement du mauvais goût, qui cependant tirait la force de ce fait.
Mais qu'est-ce que j'ai vu hier? Cette bonne brillait de bonté, complètement anodine. On ne peut dire que cette sorte de personnages ambigus ait disparu de la "littérature" japonaise, mais ils sont sans doute obligés de rester dans la scène plus ou moins underground désormais (mangas ou films indépendants). A la télé hertzienne, ce n'est plus possible peut-être. On gardait seulement au générique le logo du style magazines à scandales des années 70.
C'est pareil pour le jidaïgéki (drame de l'époque, série polar avec samouraïs). Les personnages picaresques comme Zatôichi ou Némuri Kyôshirô ne sont plus possibles sur le petit écran.
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