La loi du talion a ressuscité au Japon. C'est officiel.
L'année dernière, un juge nous a surpris en prononçant la peine à mort à un homme qui avait tué seulement une personne, parce que le crime était particulièrement atroce. Auparavant, la peine capitale était réservée aux criminels qui avaient assassiné de nombreuses personnes, au moins quatre.
Mais ce cas purement exceptionnelle de l'année dernière a permis aux juges japonais de s'obscurcir dans le manichéisme archaïque.
Vous vous en souvenez peut-être, un homme mafieux a tué il y a un an le maire de la ville de Nagasaki qui était en campagne pour être se faire réélire. Il n'avait même pas été pacifiste avant d'être élu, même s'il a eu subitement la conscience de son statut juste après les élections. Je me doute plutôt qu'il était plus ou moins obligé de s'engager dans les activités pacifistes. Donc, si ce yakuza l'a éliminé, ce n'était pas pour une raison politique ni idéologique, mais tout simplement le ressentiment personnel. Le maire ne voulait pas que l'hôtel de ville reçoive les mafieux. Ce n'est qu'une histoire de l'amour-propre blessé d'un homme immature, comme il y en a beaucoup parmi les personnes violentes. Ni plus ni moins. Malgré cela, le juge a conclu que c'était un acte qui risquait d'ébraler les fondements de la démocratie. Mais un peu de sang-froid, monsieur le juge! Devrait-on penser que cette personne aurait échapper à la peine de mort s'il avait choisi un autre moment pour le tuer?
Ainsi les juges japonais commencent-ils à se prendre pour les super héros des temps modernes qui punissent les méchants. Si tu enlèves la vie à quelqu'un, je t'enlève la tienne. Quant à moi, j'ai tendance à soupçonner chez eux une tendance pharisienne et de plus "extrêmiste" en un sens.
L'année dernière, un juge nous a surpris en prononçant la peine à mort à un homme qui avait tué seulement une personne, parce que le crime était particulièrement atroce. Auparavant, la peine capitale était réservée aux criminels qui avaient assassiné de nombreuses personnes, au moins quatre.
Mais ce cas purement exceptionnelle de l'année dernière a permis aux juges japonais de s'obscurcir dans le manichéisme archaïque.
Vous vous en souvenez peut-être, un homme mafieux a tué il y a un an le maire de la ville de Nagasaki qui était en campagne pour être se faire réélire. Il n'avait même pas été pacifiste avant d'être élu, même s'il a eu subitement la conscience de son statut juste après les élections. Je me doute plutôt qu'il était plus ou moins obligé de s'engager dans les activités pacifistes. Donc, si ce yakuza l'a éliminé, ce n'était pas pour une raison politique ni idéologique, mais tout simplement le ressentiment personnel. Le maire ne voulait pas que l'hôtel de ville reçoive les mafieux. Ce n'est qu'une histoire de l'amour-propre blessé d'un homme immature, comme il y en a beaucoup parmi les personnes violentes. Ni plus ni moins. Malgré cela, le juge a conclu que c'était un acte qui risquait d'ébraler les fondements de la démocratie. Mais un peu de sang-froid, monsieur le juge! Devrait-on penser que cette personne aurait échapper à la peine de mort s'il avait choisi un autre moment pour le tuer?
Ainsi les juges japonais commencent-ils à se prendre pour les super héros des temps modernes qui punissent les méchants. Si tu enlèves la vie à quelqu'un, je t'enlève la tienne. Quant à moi, j'ai tendance à soupçonner chez eux une tendance pharisienne et de plus "extrêmiste" en un sens.
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