Depuis plusieurs mois maintenant, on assiste à un phénomène littéraire un peu étrange. Le Navire-usine (1929), roman prolétarien de KOBAYASHI Takiji (1903-1933) est un best-seller, qui reste dans le top 10 de vente. Kobayashi est un romancier légendaire, qui a trouvé sa mort dans un commissariat dans une circonstance suspecte. On dit que son corps gardait les traces évidentes de tortures. Il était membre du parti communiste. De nombreux jeunes sont adhérés au PC grâce à cette mode, et le premier secrétaire Shii n'oublie plus de parler littérature dans son discours.
Alors, peut-on constater un renouveau de la littérature prolétarienne aujourd'hui? Malheureusement, ce n'est pas le cas. Le Navire-usine se vend bien on ne sait trop pourquoi, mais c'est tout ce qui fait parler de la littérature prolétarienne qui fut un mouvent important d'entre deux guerres. Il n'y a aucun romancier qui tente un nouvel essai pour décrire la situation actuelle des ouvriers.
D'ailleurs, ce qui m'embête est que Kobayashi est plutôt un personnage historique que littéraire à mon avis. Le Navire-usine n'est pas un mauvais roman, mais il est plutôt ennuyeux et dogmatique. Je n'aime pas que tout le monde soit content de lire un seul livre de ce mouvement littéraire qui n'était cependant pas orpheline. Kobayashi est le plus connu comme un martyr, mais ce n'est pas lui qui a eu le plus grand impact littéraire après guerre parmi les écrivains prolétariens.
Mais en tout cas, il n'est pas désagréable que la littérature prolétarienne, rejetée comme ennuyeuse pendant longtemps par la culture du bon goût littéraire, ait été retrouvée par les jeunes d'aujourd'hui.
Alors, peut-on constater un renouveau de la littérature prolétarienne aujourd'hui? Malheureusement, ce n'est pas le cas. Le Navire-usine se vend bien on ne sait trop pourquoi, mais c'est tout ce qui fait parler de la littérature prolétarienne qui fut un mouvent important d'entre deux guerres. Il n'y a aucun romancier qui tente un nouvel essai pour décrire la situation actuelle des ouvriers.
D'ailleurs, ce qui m'embête est que Kobayashi est plutôt un personnage historique que littéraire à mon avis. Le Navire-usine n'est pas un mauvais roman, mais il est plutôt ennuyeux et dogmatique. Je n'aime pas que tout le monde soit content de lire un seul livre de ce mouvement littéraire qui n'était cependant pas orpheline. Kobayashi est le plus connu comme un martyr, mais ce n'est pas lui qui a eu le plus grand impact littéraire après guerre parmi les écrivains prolétariens.
Mais en tout cas, il n'est pas désagréable que la littérature prolétarienne, rejetée comme ennuyeuse pendant longtemps par la culture du bon goût littéraire, ait été retrouvée par les jeunes d'aujourd'hui.
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